NEWS/CHRONIQUES
Publié le 01/05/2007 à 12:00 par gothic
Publié le 27/06/2006 à 12:00 par gothic
Premier album du cycle des vents (dont le deuxième est Sunwar the Dead et le troisième est en cours d'enregistrement studio), Winds devouring mens change du tout au tout. Premier élément, la présence de l'orchestre symphonique (l'ensemble orphique) qui a déjà officié sur The Umbersun, apporte une profondeur de son, comme son prédécesseur, que n'avaient pas les deux premiers opus de l'officium tenebrarum. ensuite, l'utilisation qu'il en est faite. Adieu classissisme gothique (pas au sens actuel), bonjour musique symphonique contemporaine. L'univers d'Elend se modifie, sort de sa messe noire pour entrer de plein pied dans une production mélancolique peuplée de percussions inattendues, de structures un peu folles... L'influence de la musique contemporaine se ressent sur tous les instruments, y compris les éternels violons, qui deviennent agressifs par moments, stridulents à d'autres. Le tout est donc beaucoup plus progressif.
Autre changement de taille, le chant. Pas de vocaux mâles black, ce temps est révolu avec l'achèvement de l'officium tenebrarum. place aux chants clairs masculins en solis ou en choeurs. les chants féminins se font beaucoup moins présents. Tout cela fait de Winds devouring mens un album déroutant au premier abord. Cependant, il est habité du même génie que les deux productions précédentes (le compromis Weeping nights mis à part).
L'album commençe doucement avec les trois premiers titres, qui amènent en douceur l'auditeur vers la nouvelle oreintation du combo. Arrive ensuite les premiers morceaux d'anthologie. Les géniaux Under War-broken Trees et Away from Barren Stars allient des passages calmes limite contemplatifs a d'autres plus puissants, plus expérimentaux, à la fois parfaits et dissonants, parcourus de percussions inattendues et particulièrement bienvenues. Suit l'orchestrale Winds devouring mens qui pousse l'expériemntation à son paroxysme, et est malheureusment bien trop courte tant elle est bien faite. Qu'importe, car après cela arrive la bombe de l'album: vision is all that matters. Vous n'avez jamais entendu des violons utilisés comme ça. Ca n'a plus rien de classique, c'est du contemporain fou qui assène des parties de violons saccadées et agressives, des nappes planantes et lancinantes, des des cordes torturées et hurlantes, mêlées à des cuivres du meilleur effet... Indescriptible. Peut-être l'un des tous meilleurs titres d'Elend.
Après ce morceau dantesque, l'album se calme de nouveau et se finit doucement sur des morceaux doux et beaux, plus simples que les précédents, mais tout aussi réussis.
l'album est un tout cohérent particulièrement réussi, puisqu'il nous amène crescendo vers l'explosion musicale de Vision is all that matters pour décroître doucement, reposant. Cet album est une sorte d'odyssée, qui donne l'impression de ramer avec les compagnons d'Uylsse façe à une mer déchaînée, sans réel espoir de retour (impression qui explique mieux pourquoi le chant féminin est autant mis en retrait ici). beau, fort et poignant, expérimental et pourtant structuré au mieux (petit reproche à son successeur, moins réussi sur ce plan là). A connaître d'urgence pour tout amteur de musique symphonique et de dark ambiant (même si on est loin des nappes répétitives inhérantes au genre).
Auteur de la chronique : Corwin
Sur le site SPIRIT OF METAL
Publié le 27/06/2006 à 12:00 par gothic
Satyricon…voilà un groupe en tête de peloton des groupes de Black Metal norvégien en compagnie de Darkthrone, Emperor et autres Mayhem…C’est justement ce « Nemesis Divina » qui m’a fait découvrir le combo du grand Nord, alors voyons ce qu’il nous propose…
Avant d’avoir pu entendre l’intégralité de l’album, j’avais déjà écouté une chanson qui figure sur ce « Nemesis Divina » : « Mother North », et je dois bien avouer qu’elle m’avait séduit dés la première écoute : un son crade, des blast beats etouffés relayés par des mid-tempos malsains et froids, des nappes de clavier fantomatique et la voix torturée de Satyr pour dominer le tout…bref du grand black metal…
Je ne fus pas mécontent de voir que la totalité de l’album était dans la même veine…Ce « Nemesis Divina » mérite qu’on le qualifie de joyaux du Black Metal. Car même si cet opus ne contient que 7 morceaux, ils sont néanmoins tous splendides. Il apparaît clairement que le groupe a du passer du temps à composer cet album tant certaines chansons sont recherchées et leurs structures sont alambiquées…Les 3 meilleurs morceaux sont certainement « The Dark New Age » et son final glacial qui vous fera frissonner plus d’une fois, « Immortality passion » et bien sur « Mother North » qui est à mon sens LA chanson qui est la plus à même d’incarner l’hymne du Black Metal de nos jours…
Contrairement à bien des groupes de Black Metal de ce style, la qualité des musiciens est au rendez-vous : Kveldulu assure au poste de guitaristes rythmiques et la prestation de Frost à la batterie est excellente et pleine de dextérité. Mais c’est surtout Satyr qui attire l’attention puisqu’il s’occupe à la fois de la basse, du chant, et des parties principales de guitares (on l’entend même jouer une partie à la sonorité folklorique dans « Forhekset »)…Sûr de son bagage technique, Satyricon s’appuie en plus sur un son qui ne fait que renforcer les cotés malsains, sombres et torturés de la musique qu’il nous livre (le son est crade mais d’une assez bonne qualité…).
Finalement après plusieurs écoutes, on en vient même à se demander si c’est un album de Black Metal que l’on vient d’écouter. Car si pour la plupart des metalleux (et notamment en Norvège), le Black Metal se doit d’incarnée la laideur, la haine ou encore la souffrance ; il n’en est rien de ce « Nemesis Divina ». En effet on ne peut s’empêcher de penser que cette œuvre est belle : il suffit de fermer les yeux pendant « Mother North » pour voir devant nos yeux s’étendre les vastes plaines glacées et désertes du grand Nord, érodées par le vent et battues par de violentes tempêtes de neiges…Cet album nous fait passer par tous les sentiments : la haine et la souffrance certes, mais pas seulement, on peut y retrouver d’autres types d’impressions telles que la nostalgie ou la désolation…
Qu’on se le dise ce, « Nemesis Divina » est un indispensable du Black Metal qui ravira les fans de True Black comme ceux de Black plus traditionel…Résolument magnifique…
Publié le 27/06/2006 à 12:00 par gothic
Quand on pense Black Sympho la pluspart des êtres vivants pensent Dimmu Borgir et y associent (un peu faussement) Cradle Of Filth ! Mais en Norvège, siège dans le royaume des ténèbres : Old Man's Child !
Ah ben tiens voilà qu'entre mes mains se trouve the Pagan Prosperity !
Voici une belle démonstration de mélange épique et d'une instrumentale symphonique admirablement composée !
Des morceaux comme The Millennium Kin, Doommaker ou Soul Possessed dont Les Enfants Du Viel Homme on fait des compostions épiques jusqu'au bout mais en y associant un côté victorieux sombre et glacial !
Des morceaux comme My Demonic Figures, Return of the Night Creatures résonne dans des sonorités démoniaques et encore plus froides, le tout en remplaçant l'épique par les guerriérisme guerrier et barbar des ces grands êtres tels que Attilah ou le légendaire Conan !
Un album d'une excellente durée et qualité d'écoute qui saura ravir les amateurs de Black Metal Sympho/Melodic en sortant de la sphère médiatique des grands classiques !
Publié le 27/06/2006 à 12:00 par gothic
Les troll finnois reviennent ! Au secours !! Fuyez braves gens…
En fait, à l’écoute de cet album (comme des autres du groupe), on aurait plutôt tendance à accourir. Même mes amis les plus réticents au metal se sont laissés convaincre !
Alors voilà, ceux qui connaissent l’esprit de Finntroll n’ont pas vraiment besoin de lire ce qui va suivre. Vous pouvez foncer vous le procurer.
Les autres, attardez vous quelques instants, car Finntroll n’est pas un groupe de black commun : la surprise ici, c’est que c’est plutôt gai, dansant et ça redonnerait le sourire à une porte de prison ! L’accordéon, les claviers folkloriques et les ambiances entre guerre et fête (de la victoire) ne peuvent que servir de prozac aux plus trues des black métalleux.
L’esprit des précédents albums y est… mais il manque quelque chose. Ou plutôt quelqu’un. Somnium, l’ancien guitariste, mort dans des circonstances mal définies (officiellement) après l’album « Jaktens Tid ». Or les morceaux qu’ils composaient avaient ce petit plus qui ne peut être réinventé… une gaieté suggérée d’une efficacité extraordinaire.
Pour être franc, à la première écoute, j’ai été un peu déçu par « Nattfödd », sans pouvoir m’expliquer pourquoi. Puis à la deuxième écoute, après m’être longuement lamenté sur le sort de mes trolls favoris, j’ai entendu l’album avec un autre point de vue : la vie continue. Il ne faut pas se laisser abattre. En l’écoutant dans cet état d’esprit, il passe tout de suite mieux ! Il est même merveilleux cet album !
Sur certains passages (courts, mais ils sont là) on peut reconnaître des « emprunts » au « Goat Horns » de Nokturnal Mortum – surtout sur la neuvième plage, « Grottans Barn », ce qui assombrit un peu le portrait jadis si coloré de Finntroll. Autrement, le style est le même que sur les précédents opus, en un peu plus sombre, comme s’ils rendaient un dernier hommage à leur ami disparu. Autre exemple, la conclusion du CD est carrément triste. Rien à voir avec la fête sur « Jaktens Tid ». Mais bon, ce ne sont que certains passages bien précis.
Les titres ne sont pas très long – pas assez ça c’est sûr – et l’album ne dure que 35 minutes (environ). On retrouve « Trollhammaren », titre qui figurait sur le mini du même nom, sorti quelques semaines avant. Autrement, ce ne sont que des inédits.
Les éditions de l’album sont très belles. Il en existe au moins deux : une en double CD digipack mat regroupant cet opus et « Trollammaren », et celle qui m’a fait craquer, avec le boîtier gravé. Magnifique packaging, le nom du groupe et le titre de l’album gravés en doré sur la boîte… que demander de plus ? Spikefarm a fait un excellent boulot !
Excellent remède dans les moments de déprime ! Et ce n’est que du naturel !
Auteur de la chronique : NATTSKOG
sur le site SPIRIT OF METAL
Publié le 27/06/2006 à 12:00 par gothic
Voici l'album le plus brutal et le plus black de Cradle of Filth. Autant le dire tout de suite, on est très très loin de ce que Dani et sa bande font aujourd'hui. On a droit ici à un véritable black metal bien violent, blasphématoire, où les vocaux sont démoniaques. Les guitares sont saturées dans l'aigu, la batterie est très en avant et rapide, avec parfois une petite touche de clavier (plus rare que dans leurs compos actuelles). La production est relativement "cheap", donnant une ambiance bien glauque au tout. Le plus marquant ici, c'est la voix de Dani Filth, écorchée comme pas possible et bien loin de la voix qu'il a aujourd'hui (ou plutôt devrais-je dire de celle qu'il n'a malheureusement plus!!). J'avoue ne pas être très fan de COF mais cet album m'a vraiment surpris et cela d'une manière très agréable. Le plus drôle, c'est que cet album ne plaira probablement pas beaucoup aux fans des sorties actuelles du groupe, qui fait plus dans le gothic/dark commercial.
Un très bon album black en somme, avec des morceaux furieux comme "The black goddess rises" ou "Darkness our bride".
Publié le 27/06/2006 à 12:00 par gothic
Belenos… j’avais connu ce groupe jadis avec « Errances Oniriques ». Le groupe était déjà bon, mais « Spicilège » m’avait déçu et j’ai donc laissé tomber. Mal m’en a pris, comme je peux le constater avec « Chants de Bataille ».
Toujours dans un style percutant, les compositions purement Black vous sautent aux oreilles pour leur qualité de composition et d’exécution. Evoluant dans un genre bien à eux, Belenos nous produit un excellent Black Païen (ils s’autoproclament "Brutal Pagan Dark Metal" mais franchement, c’est jouer sur les mots…).
Belles compos, bon son, exécution impec… que demande le peuple ? Des émotions ! Eh bien soyez soulagés : « Chants de Bataille » en est rempli ! Comme tout BON groupe de Black qui se respecte, Belenos ne se contente pas de nous en envoyer plein la tronche. Les breaks, les chœurs, l’ambiance générale même et les interludes contribuent à faire de cet album un tout, plein d’images épiques qui nous ramènerait dans un temps de héros et de guerres barbares.
Bon c’est un trip un peu Fantasy, on aime ou on n’aime pas, mais quand c’est bien fait, c’est agréable, et rares sont ceux qui le font correctement.
Depuis longtemps je n’avais pas écouté un album un peu brutal qui me parle autant. Belenos a très bien réussi son retour. « Chants de Bataille » est un excellent album qui devrait séduire le plus grand nombre. Assurément l’une des meilleures sorties de ces derniers mois !
Auteur de la chronique : NATTSKOG sur le site SPIRIT OF METAL
Publié le 27/06/2006 à 12:00 par gothic
Yeeeaahhhh, Dark Funeral est de retour !! Si l’album précédent ne m’avait pas vraiment convaincu, sans doute à cause d’un manque de puissance et d’inspiration dans les compos (aaah l’inénarrable « Goddess of sodomy »), il en va tout autrement de cet « Attera Totus Sanctus », véritable bombe musicale absolument jouissive dès la première écoute, qui va ravir tous les fans de nos blackeux Suédois brutaux et dont le fil conducteur semble être le mot « lourd ».
Lourdeur oui, tout n’est en effet que lourdeur pernicieuse et maîtrisée dans cet album, depuis les vocaux plus « gras » qu’à l’accoutumée, jusqu’aux riffs de guitare violents mais finalement tout en retenue, sourds, pesants, froids et prêts à vous exploser à la tronche. Un opus bien bourrin qui fait chaud au cœur et qui renoue peut-être un peu trop avec les débuts du groupe, mais bon, on lui passera cela sans problème tant il est agréable de voir que celui-ci continue toujours son petit bonhomme de chemin en restant fidèle à sa musique, si reconnaissable à la première écoute et à ses textes plus que « clichés » sur sa grandissime Seigneurie Satan et son futur règne (et là c’est vrai, il pourrait évoluer un peu :p); la production est la même que précédemment et l’artwork aussi, enfin presque hein !!, donc méfiez-vous quand vous l’achèterez !!
Ceux qui connaissent Dark Funeral peuvent y aller les yeux fermés et les oreilles grandes ouvertes; quand aux autres (si si, il y en a), l’écouter, ce sera l’adopter ! Un album très fouillé et riche musicalement, annonciateur d’un hiver éternel dans toute sa splendide rudesse suédoise. Pas la peine de pondre une tonne de blabla pour résumer cet album, un mot suffit : Excellent !
Publié le 27/06/2006 à 12:00 par gothic
Sans nul doute l'œuvre la plus connue de cette formation, "…Ambulabo…", est un hymne à tout ce qui est le pire de la création. Ici, les artistes suédois se sont une nouvelle fois lâchés, en laissant libre court à leur expression, et à leur esprit décadent.
Décadent, le mot résume cet album. Des sons de guitare basse discordants, des hurlements et des gémissements malsains qui trahissent le désespoir, la souffrance la plus douteuse, les sentiments les plus immondes, tout cela semblant créé et extirpé d'une cave bétonnée, humide et moisie. Le son est convenable, le mixage a été fait comme il faut, les instruments (de torture) se font bien entendre.
Une piste de soixante minutes, un long chemin de croix inversée pour les damnés. Faites l'impasse sur l'Ave Maria de Schubert, oubliez le (beau) dessin animé de Fantasia. Chez Abruptum, tout est noir et putréfié, et le moindre pas est synonyme de douleur. Et quand vous êtes entré dans le couloir de cet album, vous en ressortez changé, la tête renversée, l'esprit ballotté avec ce sentiment de mal de mer qui vous fait désormais interdire de prendre le bateau pour aller en vacances.
Abruptum, c'est du pur mal, réservé aux pur métalleux suffisamment entraînés pour supporter cet horrible voyage.
Publié le 27/06/2006 à 12:00 par gothic
2 ans si c’est une bonne moyenne pour sortir un nouvel album, peut tout de même s’avérer long à attendre quand on est fan du groupe, et c’est en tout cas le temps qu’il nous aura fallu attendre entre « Invisible Circle » et « Remagine », le tout dernier album de After Forever que le groupe nous sort tout juste !
Mais cependant, et comme souvent face à un événement tant attendu, l’on sentait une pointe d’inquiétude percer, déjà la pochette en avait surpris plus d’un, car nettement différentes des précédences du groupes…Nettement plus dans un style heavy et moins gothic… After Forever auraient t’ils changés de styles ?
J’entendais bien répondre à cette question en introduisant le cd dans ma platine…
Et bien non !
After Forever fait toujours de l’After Forever.. et surtout le fait toujours aussi bien !
Aucune déception, aucune surprise ne viendra entraver cette pure merveille qu’est « Remagine », un album pleinement à la hauteur du groupe !
Guitares puissantes et bien heavy, synthé omniprésent, compositions dynamiques et mélodiques à la fois, interventions de chœurs et chorales et bien sûr, l’on ne saurait oublier la divine Floor qui assure les chants !
Et pour les assurer elle les assure, passant d’un registres à l’autre avec une facilité déconcertante, on démarre du heavy dynamique pour arriver au chant de soprano et cela dans le naturel le plus total, s’inscrivant parfaitement dans les titres…
Une fois de plus cet album du groupe hollandais est un pur régal pour tous les fans… ne passez pas à côté !!!