INDUS/ELECTRO and CO
Publié le 25/03/2007 à 12:00 par gothic
NINE INCH NAILS
Grâce à Woodstock 94 et à MTV, Nine Inch Nails est devenu un des groupes les plus admirés par l'industrie du disque. Lors de Woodstock 1994, les membres du groupe sont arrivés sur scène couverts de boue, et ont fait un concert d'une exceptionnelle intensité. Ensuite ce fut la vidéo de Closer, composée d'extraits de films des années 20 [et inspirée du travail du photographe Joel Peter Witkin] et diffusée en rotation maximale sur MTV USA qui fit connaître NIN à un plus large public. Enfin, le travail gigantesque fournit par Trent Reznor pour la réalisation de la bande originale du film "Tueurs-nés" montra la culture musicale et le fabuleux talent du leader du groupe : Trent Reznor. Son travail sur le film "Lost Highway" (de David Lynch) et l'extraordinaire richesse de "The Fragile" ont convaincu les derniers sceptiques. NIN est l'un des groupes phares de la scène américaine !
br> En fait, derrière NIN se trouve Trent Reznor, le compositeur quasi-exclusif qui cumule les rôles de chanteur, clavier, guitariste, bassiste, saxophoniste (instrument utilisé lors de la tournée Bowie/NIN de l'automne 1997), producteur et remixeur. Pour beaucoup, Nine Inch Nails, c'est lui ! Mais en fait il existe deux versions du groupe. La première est celle qui enregistre, remixe et créé les albums en studio : c'est essentiellement Trent, accompagné parfois de membres du groupe "live" (Charlie Clouser, Danny Lohner, Chris Vrenna dans le passé, Jerome Dillon plus récemment). En concert, Nine Inch Nails est plus imposant, car il se compose de 5 membres : Trent Reznor, Aaron North, Alessandro Cortini, Jeordie White et Jerome Dillon. La présence du groupe donne un autre souffle à la musique de Reznor, et y ajoute une puissance sonore et un "feeling" extraordinaire, transformant radicalement certaines chansons : il suffit d'écouter Happiness in Slavery sur le disque Woodstock 1994 pour s'en rendre compte...
En fait, elle est inclassable :-) ... En effet les premiers titres, bourrés de synthés et d'effets bizarres, sont assez innaccessibles après une première écoute, et laissent un sentiment bizarre. Pretty Hate Machine est un album très synthétique, de style techno-pop assez bizarre. Broken est un album très orienté hard-rock avec des rythmiques de plomb et des guitares archi-saturées. Dans The Downward Spiral, on y trouve des chansons très calmes (Piggy, Hurt - une superbe ballade), des plus violentes (March of the pigs) et d'autres mélangeant le synthé et les guitares, telles Closer ou Heresy. Dans The Fragile, on trouve des instrumentaux exceptionnels (La mer, The Great Below), des chansons plus synthétiques (Into the void,The Wretched) et une assez violente (Starfuckers inc.), qui synthétise l'ensemble des oeuvres de NIN. Enfin With Teeth est un album très différent : plus pop, parfois mélancolique, parfois enjoué, plus accessible que les précédents opus, il apparait comme un album de transition.
Si certains critiques américains classent NIN dans le style "Alternatif", c'est que celui-ci est très hétéroclite... En fait, NIN fait plutôt une musique dite "Industrielle", c'est à dire une musique où d'étranges sons synthétiques se mêlent à des guitares, des basses et des batteries plus "classiques". Ce genre a eu ses précurseurs, tels Skinny Puppy, Ministry ou Front 242, et compte aujourd'hui de grands noms (Coil, Tool, Neubaten...).
En 1996, Trent Reznor a travaillé sur la bande-son du jeu Quake. Selon les auteurs du jeu, Reznor a fournit un travail extraordinaire sur celle-ci, car en plus de créer des musiques inédites il a fait tous les sons. Les chansons sont présentes sur le CD du jeu sous forme de 10 pistes audios, et donc elles peuvent être écoutées sur un lecteur de CD "traditionnel".
En France, quelques groupes "Industriels" existent. Pour ceux qui aiment ce style, je recommande particulièrement les groupes LYRIC, Sin, Low Distortion Unit, Punish Yourself, Porn et A Five Senses Fist.
On me demande souvent quels albums acheter quand on veut découvrir Nine Inch Nails. A mon avis, il faut commencer par The Downward Spiral, qui est LE chef d'oeuvre du groupe. De plus, il est assez accessible, et bien moins déroutant que ne peuvent l'être les albums de remixes.
Ensuite, je conseille Broken, plus orienté "métal", plus aggressif, plus court, mais tellement fabuleux ! Enfin, With Teeth, The Fragile et Pretty Hate Machine complètent la collection de démarrage... Les albums de remixes sont assez particuliers, mais j'ai un faible pour Closer, et une passion pour Further Down The Spiral. Les albums "Head Like a Hole" et surtout, "Things Falling Apart" sont à déconseiller. Quand à l'album "Fixed" (difficile à trouver), c'est une réelle étrangeté. Les chansons brutales et métalliques de "Broken" y sont déconstruites et mélangées d'une façon étrange.
Source http://www.mihalis.org/NIN/
Publié le 25/03/2007 à 12:00 par gothic
Rudy crée :wumpscut: en Mai 1991, s'en suivra deux démos cassette tirées à moins de 100 exemplaires chacunes (50 exemplaires pour Defcon en octobre 91 et 70 exemplaires de Small Chambermusicians en 92) puis, il se retrouvera, en 1993, sur une compilation (New Forms Of Entertainment) en tant que :wumpscut:, qui deviendra dorénavant son nom de scène officiel (à noter que Small Chambermusicians est sortit sous le nom de ... Defcon).
Cherchant la bonne opportunité, il sortira, fin 1993, Music For A Slaughtering Tribe sur VUZ Records (label qui avait sortit la compilation nommé précédemment), puis, il sortira un maxi en 1994 avant de monter, en 1995, son propre label : BETON KOPF MEDIA.
Le temps passe et la révélation :wumpscut: se confirme, sa réputation n'est plus à faire et, en 1996, on voit l'arrivé de la première compilation :wumpscut: (The Mesner Tracks) contenant des morceaux remixés des albums précédent (pratique qui deviendra une façon de fonctionner à part entière chez cet artiste), Rudy se paye le luxe de monter un nouveau label, MENTAL ULCER FORGES, dans le but avoué de produire de jeunes talents de la scène electro/goth/ebm. Devant le succès et la renommé grandissante du groupe, un label américain (Metropolis Records) obtient un arrangement afin de diffuser outre Atlantique la discographie officielle complète de :wumpscut:, suite à ces nouvelles rééditions, Dried Blood et Gomorra se verront regroupés en un seul album : Dried Blood Of Gomorrha (qui sera, par la suite, integré à Embryodead, troisième album qui sort en 1997).
En 1999, sortira le quatrième album officiel, Boeses Junges Fleisch ainsi qu'une pléthore de digipack et autres articles collector pour accompagner la promo de cet album (puis, nouveau MCD avec au programme remix, collaboration, morceaux rares, le tout dans des packages à collections limités... Bref, :wumpscut: crée de la rareté que les fans s'arrachent).
Continuant sur sa lancée, Rudy sort une compilation d'anciens morceaux en 2000 avant de finir son cinquième album, Wreath of Barbs, sortit en 2001.
On voit difficilement aujourd'hui ce qui pourrait entraver le succès de ce groupe, qui de toute façon, est désormais incontournable et, de fait, est déjà presque une légende ...
Publié le 25/03/2007 à 12:00 par gothic
KMFDM signifie Kein Mehrheit für die Mitleid, soit littéralement : Pas de majorité pour la pitié, mais souvent traduit par Pas de pitié pour la majorité. Au fil du temps, d'innombrables membres ont intégré KMFDM, mais le "leader" est toujours resté Sascha Konietzko dont les multiples fonctions dans le groupe incluent : compositeur, producteur, mixeur, programmeur, sampleur, vocaliste, percussionniste, bassiste et autres délires électroniques. Le duo Sascha/Sturm firent leur toute première prestation scénique le 29 février 1984 où ils ouvrirent pour une exposition d'œuvres européennes au Grand Palais de Paris (Udo Sturm jouait du synthétiseur et Sascha arborait une guitare basse 5 cordes). La même année, KMFDM sortait son premier opus (Opium) annonçant déjà clairement la direction engagée du groupe. Peu de temps après, Sturm quitta le groupe alors que le batteur En Esch l'intégrait; Batteur qui restera de longues années au sein de KMFDM.
Udo Sturm n'étant plus là. Sascha et En Esch suspendent le projet KMFDM pour un certain temps et rejoignent l'industriel New-Yorkais Peter Missing pour former le nouveau projet "Missing Foundations". Mais avant que le groupe ne sorte une seule démo, En Esch et Sascha laissent tomber et reprennent en main KMFDM.
Le deuxième effort de la bande, nommé "What do you know, Deutschland ?" sort en 1986 signé par le label Wax Trax! Mais au lieu d'être uniquement un recueil de nouvelles compositions, cet album retrace des séléctions du groupe de 1983 à 1986. (En fait, plusieurs de ces compositions furent écrites par En Esch avant de rejoindre le groupe). Entre temps, KMFDM tisse des liens avec l'artiste anglais Aidan Hughues (alias Brute!) dont les réalisations de pochettes pour le groupe deviendront synonymes de la dure et frappante musique de KMFDM. Konietzko et sa bande continuent toujours leurs enregistrements où la tendance des années 80 règne avec "Don't blow your top" en 1988 suivi de "UAIOE" en 1989. Des années durant lesquelles le groupe se trouve au beau milieu d'un mouvement industriel underground (Wax Trax! devient rapidement leader en tant que label de musique industrielle (Ministry, Revolting Cocks, Front 242, My life with the thrill kill kult)...
KMFDM commence déjà à tourner aux USA dès 1989 (après avoir parcouru l'Europe de long en large avec des pointures telles que : Einstürzende Neubauten, The Young Gods et Borghesia, entre autres). KMFDM saute sur l'occasion lorsqu'il leur est offert de tourner aux États-Unis avec Ministry. La tournée étant prévue pour l'été, elle est toutefois repoussée maintes fois à cause de l'état de santé du leader de Ministry, Al Jourgensen). Elle débute finalement en Décembre 1989. La tournée est totalement favorable à KMFDM qui sort désormais de l'ombre et se dévoile au grand public. Un besoin de retour en Europe se fait de nouveau sentir chez le groupe, ils entament donc la composition de leur cinquième album "Naïve". Réalisant que l'avenir de la musique industrielle se trouve aux États-Unis, Konietzko et son groupe auparavant installé à Hambourg en Allemagne installent leur nouvelle base à Chicago en 1991. La même année, un projet parallèle de KMFDM (Excessive Force) se forme. S'ensuit un premier enregistrement, Conquer your world, en 1992. Toujours la même année, KMFDM accouche de son nouvel opus, Money.
Mais au moment même où il est évident que KMFDM s'est ouvert à une plus grande audience, Wax Trax! se trouve soudainement en difficulté, le label est donc racheté par TVT Records. Les albums suivants de KMFDM sont les plus connus et les plus puissants : Angst en 1993 (qui par le clip de "A drug against war" diffusé sur MTV accentuera le succès de KMFDM), Nihil en 1995 et XTORT en 1996. Dans la même période, Excessive Force sort un second opus, Gentle Death, en 1994 alors que KMFDM déménage une nouvelle fois à Seattle. Plus tard, d'autres enregistrements tous aussi dévastateurs les uns que les autres se suivent (Symbols en 1997, Agogo en 1998 et Adios en 1999) avant que les membres de KMFDM se séparent le 22 janvier 1999. À la suite de la séparation, Konietzko forme avec Tim Sköld le trio MDFMK qui sort un seul mais efficace album eponyme en 2000 avant la reformation de KMFDM en 2002 pour le nouvel album Attak suivi de l'album live Sturm & Drang tour 2002. L'année 2003 voit naître l'album WWIII, véritable bombe atomique, suivi du WWIII live 2003 un an plus tard. En plus de diriger KMFDM, Sascha Konietzko a également travaillé avec de nombreux artistes de talent en tant que musicien, producteur ou remixeur, de Die Krupps, Front 242, Treponem Pal, Kidneythieves, M People, Peter Murphy en passant par Pig, Schwein, Sister machine gun et Swamp terrorists ...
Concernant l'album Hau Ruck, FUBAR était le titre de travail. Mais au fur et à mesure de l'avancée de l'album, il est apparu de plus en plus évident que cet album ne pouvait plus s'appeler FUBAR, car ce itre n'est pas Fuck Up Beyond All Recognition. KMFDM s'était trop éloigné de ce concept militaire et guerrier. Ce disque renferme plus l'idée de relever ses manches pour se mettre au travail, ce que veut exactement dire Hau Ruck en allemand. FUBAR était un titre qui était dans la continuité thématique de Attack et WWIII, cela aurait fait un titre parfait pour le troisième volet d'une trilogie. Mais ce n'est pas une trilogie !
Publié le 25/03/2007 à 12:00 par gothic
PSYCLON NINE
Groupe : Psyclon Nine
Style : Dark Electro
Nationalité : USA
**Membres** :
ner0 : voix, guitare, samples
Eric Gottesman : cordes, synthé, samples, basse, backing vocals
Joseph Heresy : synthé
Formé en 2000, Psyclon nine commence par un style s'inspirant fortement de kmfdm et de ministry. Mais bientot leurs style évolue avec des inspirations indus et elecro beaucoup plus aggressives tel que suicide commando, wumpscut et velvet acid christ pour finalement trouver un style bien a eux, brutal, malsain et noir a souhait.
Leur premier album, DIVINE INFEKT, sorti en 2003 les fait très rapidement connaitre au sein de la scène dark electro mondiale. C'est pour moi le meilleur album, les sons sont très recherchés, l'ambiance sombre et malsaine, bref j'adore, ça prend aux trippes!
Puis s'ensuit en 2005 le 2eme album, INRI, très reussi également. Le groupe devient réelement un étoile montante de la scène électro à partir de ce moment la. C'est toujours aussi brutal et noir, avec des textes tournant pour la majorité autour de thèmes religieux...ils attaquent par tout les cotés et autant vous dire qu'ils ne font pas dans le détail : ames sensibles, s'abstenir!!! Chaque morceaux sembles crées pour le dancefloor...et ca marche! à l'écoute on a réelement envie de danser!
C'est quand même un groupe que je conseillerai aux initiés a la dark electro...ca risque de pas plaire a tout le monde, mais c'est tellement bon que je vous invite a découvrir ce groupe d'exception, je pense pas que vous le regretteriez!
Publié le 25/03/2007 à 12:00 par gothic
COMBICHRIST
A l’été 2003 , le leader/chanteur de ICON OF COIL , Andy LaPlegua a enregistré son premier album en parllèle du groupe avec COMBICHRIST , « The joy of gunz » .L’album contient de l’EBM , de l’indus , du hard-edge sound et va s’avérer être le nouveau début de LaPlegua . Un album spécial pour Halloween « Kiss the blade , a été limité à 667 copies et a été vendue en quelques jours . Le phénomène était tel que COMBICHRIST a fait des concerts en Allemagne ,aux Pays-Bas , en Angleterre , en Espagne , en Italie et aux Etats-Unis et dans les festivals tels que le Wave gotik treffen , Summer darkness et Infest .
A l’automne 2004 , COMBICHRIST sort l’EP « Sex ,drogen und industrial » qui a été n°1 dans les charts alternatifs allemands . Cet album a pris une dimension plus électro , plus énergique et plus agressive en combinant la techno et l’EBM . Après avoir sorti 2 albums avec son groupe ICON OF COIL et enregistré un album de son autre projet PANZER AG , LaPlegua ne s’est pas reposé . Durant les trois albums et la tournée nord américaine d’ICON OF COIL , il a trouvé le temps de travailler sur son projet COMBICHRIST . Les fruits de son labeur sont révélés avec l’album « Everybody hates you » en 2005 . L’album comportait un EBM agressif , avec des sons electro , des synthés , des mélodies entraînantes . « Everybody hates you » est un classique du genre .
COMBICHRIST n’en reste pas là . En prélude a ce qu’il va faire en 2007 , COMBICHRIST enregistre « Get your body beat » un EP , sorti le 06/06/06 et a tourné en Amérique du nord .
Il sort en 2007 « What the fuck is wrong with you people » .
Publié le 25/03/2007 à 12:00 par gothic
VELVET ACID CHRIST a ses origins dans les années 80 ,dans l’ancienne école électronique , où Bryan et Chris discutaient des differences entre Amiga et Atari . Bryan et Grigory Bilham ( un des premiers membres) travaillaient dans un groupe punk / funk ,qui en 1990 a donné le trio Bryan /Chris/Grig . Le nom du groupe était alors CYBERCHRIST ,bien que le nom est vite changé quelque mois après en VELVET ACID CHRIST , en souvenir d’un mauvais voyage à l’acide . Grig quitte le groupe en 1992 ,laissant le noyau Bryan et Chris (lagré beaucoup de membres qui sont passés ).
Bryan et Chris citent un certains nombre d’influences pour leur son , incluant LEGENDARY PINK DOTS , THE CURE , SKINNY PUPPY , ORBITAL et des groupes surprenant comme METALLICA , NAPALM DEATH , ou GODFLESH . Ils exposent également un certain nombre de questions sociales incluant les droits des animaux et leur souci sur l’impact de la technologie sur l’humanité . Avant de signer chez Metropolis records , VAC avait fait deux albums : « Church of acid » et « Calling on the dead » chez Pendragon records . « Neuroblastoma » une édition limitée était leur premier contrat avec Metropolis . Chris quitte le groupe laissant seul Bryan .
1999 voit le groupe sur le devant de la scène avec un remix de VAC et FUNKER VOGT , sur le single « Decypher » et ainsi sort leur 3ème album « Fun with knives » en 2000
Twisted throught generator fait continuer la saga de VAC car en 2000 , le label a imposé le talent du groupe dans l’electro indus américain dominé par les allemands . L’album est très dense , des martellements et des titres fantastiques . Le single « Dial 8 » est arrivé ensuite , comportant 2 remix et un titre caché , grimpant dans les charts allemands et devenu le hit américain préféré des dance floor . Après un break de 3 ans , VAC revient avec un single « Pretty toy » en 2003 et a montré qu’il n’avait pas perdu de son impact . Une électro agressive , des battements palpitants , et des titres obscurs font du single une résurection du passé combiné avec les derniers sons . Suite au single , VAC lance leur 5ème album , « Hex angel » . Le nouvel album montre que VAC est l’un des plus doué et talentueux groupe d’électro/indus américain .
Publié le 25/03/2007 à 12:00 par gothic
Le groupe industriel Ministry est fondé en 1981 par Alain Jourgensen aux Etats-Unis. Originaire de La Havane à Cuba, Jourgensen n'arrive pas à se décider entre son petit job de DJ et sa guitare sèche. Nous sommes au début des années 1980.
En 1983, le jeune Alain enregistre avec le batteur Stephen George sous le nom de Ministry le single Cold Life puis en 1983 l'album onMouseOver="PopInfoAlbum('6416','fr');" onmouseout="killInfoAlbum()">With Sympathy.
Il forme ensuite le projet parallèle The Revolting Cocks. Ministry revient en 1985 avec l'album Twitch.
Alain Jourgensen s'entoure alors du bassiste Paul Baker, du batteur William Rieflin, du guitariste Mike Scaccia et de Chris Connelly au chant.
Le nouveau lineup signe alors en 1988 The Land of Rape and Honey qui reste l'album de la révélation pour Ministry.
The Mind Is Terrible suit l'année sivante en 1989, puis un live nommé In Case You Didn't Feel Like Showing Up en 1990.
Alain Jourgensen monte alors plusieurs projets parallèles (1000 Homo DJs, Acid Horse, Pailhead et Lard)
En 1991, Ministry signe le single Jesus Built My Hotrod qui précède la sortie de l'album Psalm 69. Rejoint par le guitariste Louis Svitek, la formation inaugure en 1992 le festival rock américain Lollapalooza.
Trois années plus tard, Ministry publie 81125.
Le groupe se retrouve alors confronté à des problèmes d'alcool et de drogue.
Alain Jourgensen se concentre sur ses projets parallèles et Ministry ne fait son retour qu'en 1999 avec le titre Bad Blood présent sur la musique du film Matrix et l'album Dark Side Of The Spoon.
Le guitariste William Tucker se suicide plus tard la même année. En 2002, Minitry revient avec un live Sphinctour Live.
En 2003 paraît Animositisomina puis en 2004 l'album House Of The Molé.
Publié le 20/03/2007 à 12:00 par gothic
Ainsi, la musique des années double-zéro sera hybride à son tour. Entre metal lourd et pop légère à l'instar des grenades dégoupillées par Wormachine depuis le début du XXIe siècle. Histoire de prouver sous l'ère de l'Intelligence Artificielle dominante, que l'Humain n'a pas dit son dernier mot. Ni balancé sa dernière note.
En témoigne le dernier brûlot estampillé WM et gravé au laser sous le nom de code TV Brain. Un véritable pavé dans la torpeur ambiante que l'on prend en pleine face avec l'impression d'avoir laissé deux doigts dans la prise.
Fulgurant et trépidant d'impatience, Wormachine révise ses fondamentaux dès l'entame de cette nouvelle et brûlante production concoctée chez David Weber à Genève (CH) au Studio des Forces Motrices (Young Gods, Mickey 3D, Portobello Bones, Lofofora…). On y retrouve Py.R au micro, en digne émule de Lemmy, escorté par un bataillon de riffs rangés comme à la parade par Khoudj en embuscade. Tandis que Néon cogne la cadence avec une précision chirurgicale. Tous aux abris !
Une telle force de frappe impose le respect. Chaque disque fonctionne en plaçant la barre toujours un peu plus haut, chaque titre surfant entre "samples" soigneusement sélectionnés, maîtrise des arrangements, science du rythme et sursauts d'urgence métallique.
"La machine est lancée, elle n'est pas conçue pour s'arrêter" annonce le slogan du premier album rageur conçu en 2004 Et TV Brain réaffirme cette sensation de vertige ascensionnel. La voix de Py.R se fait plus venimeuse que jamais tandis qu'à ses côtés, Khoudj et Néon bâtissent l'édifice sonore avec la volonté affichée de réveiller tous les démons de l'enfer.
Wormachine semble avoir aussi décidé de surprendre son monde en s'aventurant là où on ne l'attend pas forcément. Notament avec un featuring vocale au coté de MISS Z, guitariste de PUNISH YOURSELF et un remix furieux signé HALF NAKED, Ex guitariste de NAKED APES.
Fermement décidé à passer le mur du son, Wormachine ne concède guère de répit à l'auditeur.
Inattendu, bienvenu, mais toujours forcément dangereux, on peut leur faire confiance... Plus rien n'arrête Wormachine.
Thierry BOILLOT
Publié le 20/03/2007 à 12:00 par gothic
Présentation de ce groupe de gothic electro français
Alastrelle est la voix de Dead Souls Rising. Et quelle voix ! Elle enrichi le son du groupe par son incroyable talent, depuis la création de Dead Souls Rising en 1993. Elle est le centre émotionel du groupe.
Laurent a rejoint Alastrelle durant les session d'enregistrement de Scented Garden en 1996. Désormais il s'occupe de la qualité du son et de la musique délivrés par Dead Souls Rising. Son violon tient une grande place dans le rendu du groupe en concert.
Renfield joue les guitares sur scene avec Dead Souls Rising depuis l'an 2000.
La dernière née du groupe est Sand. Elle a rejoint le groupe début 2004 et elle s'occupe de la basse sur scene.
Ils ont sortis 5 CD dont une démo
Publié le 20/03/2007 à 12:00 par gothic
INDUSTRIAL , INDUSTRIAL METAL , ELECTRO INDUSTRIAL METAL
On reconnaît habituellement que la musique industrielle en tant que genre musical naûit en 1977 sous l’influence d’un petit groupe d’artistes plasticiens londoniens , improvisés musiciens , sous le nom de THROBBING GRISTLE . Ils sont alors fortement impressionnées par le groupe allemand KRAFTWERK et l’album « Metal machine music » de LOU REED . Les premiers inaugurent le concept d’industrielle volksmusik (musique populaire industrielle ) dont l’objet vise à refléter avec une froideur objective le monde sidérurgique de la Ruhr . Le second est une débauche de sons électroniques totalement insupportables , reflétant l’état de délabrement psychique et physique de LOU REED , qui à travers ce disque exprime une situation personnelle particulièrement éprouvante ( polytoxicomanie , et rancœur à l’égard de sa maison de disques notamment ) . Ce dernier incarne la face cachée du mythe américain : rock’n roll, homosexualité , marginalité , drogues , provocation extrême , scandale , décadence , pulsions suicidaires . Le projet de la musique industrielle est parfaitement résumé par les propos d’Allan Verga , chanteur du groupe SUICIDE :
« La plupart des groupes cherchent à divertir les gens .Or ce n’était pas notre but à Marty et à moi . C’était même l’inverse .Les gens devaient venir de la rue ett découvrir quelque chose d’encore pire que la rue . Ca les a vraiment désemparés . On les a pas divertis , on leur a servi une tranche de vie . »
Pour Genesis P. Orridge , leader de THROBBING GRISTLE et premier théoricien de la musique industrielle , les pratiquants de cette musique sont des « journalistes objectifs ; leur musique est l’exact reflet d’un monde en déclin dominé par la violence , la technologie et l’industrie .Les concerts de THROBBING GRISTLE plongent le spectateur dans un chaos sonore qui se veut une exacerbation réaliste du monde contemporain . » Du point de vue musical , leur démarche consiste en un fatras de bourdonnements synthétiques , bandes enregistrées et sons aléatoires . Le sentiment d’oppression est renforcé par des paroles macabres que P. Orridge débit d’un ton volontairement monocorde .
C’est dans ce climat que naissent , au cours des années 80 , des formations comme les SWANS (USA) ,FŒTUS (Australie) ou les YOUNG GODS (Suisse) , dont l’influence est particulièrement déterminante pour les groupes de metal industriel qui vont suivre . Si l’approche de la musique industrielle se veut à la fois iconoclaste par le discours et par ses expérimentations musicales avant-gardistes , le groupe EINSTURZENDE NEUBATEN prouve qu’elle peut l’être également par l’utilisation d’instruments non conventionnels (plaque de métal , marteau-piqueur , bétonneuse ,etc) .Pourtant , le versant industriel de la musique metal s’appuie sur un format instrumental plus traditionnel . Des murs de guitare se mêlent à des machines (boîtes à rythmes ,samplers et synthétiseurs ) produisant des sons industriels ou des bruitages urbains dont la charge de violence est au moins équivalente à la dose d’angoisse qu’elle génère . Les voix sont distordues par nombre d’effets .Ce qui au final en fait une musqiue sérieuse dont les rythmes martiaux et répétitifs sont totalement dépourvus de finesse et de légèreté .
Avec son troisième album The land of rape and honey , aux rythmes métronomiques glacés , dégagés de toute velléité mélodique , le groupe américain MINISTRY pose les bases du metal industriel : amplification hyperréaliste des excès d’une société en voie de déliquescence .Le genre se propage rapidement en Angleterre avec des groupes comme GOLDFLESH ,PITCH SHIFTER ou SCORN dépouillant le thrash et le detah metal pour n’en garder que le volume et l’épaisseur qu’ils articulent avec le martèlement mécanique d’une boîte à rythmes . Dans le même temps , le groupe parisien TREPONEM PAL se positionne lui aussi comme un modèle du genre , suivi par les toulousains L’AMORT et les marseillais KILL THE THRILL . La première moitié des années 90 est particulièrement féconde pour le metal industriel .L’Autriche produit FETISH 69 , l’Allemagne :SIEWOLF , l’Angleterre : OPTIMUM WOUND PROFILE , la Suède : PEACE, LOVE and PITTBULS et les Etas-Unis : SCHNITT ACHT . Dans le même temps , les Etats-Unis engendrent également NINE INCH NAILS dont le premier disque aura une importance historique dans le rock alternatif américain : pour la première fois , les ambiances et les thèmes de la musique industrielle ( angoisse , haine , autodestruction , sadomasochisme ) sont associés à des chansons courtes , accessibles , avec des accroches faciles et des éléments de mélodie . L’album se diffuse à travers le circuit des radios de campus ,et le titre phare « Head like a hole » est accompagné d’une vidéo fortement diffusée sur MTV dés 1991.
Dans ce sillage apparaissent deux déclinaisons du métal industriel américain .La première prend une orientation teintée de death et power metal avec FEAR FACTORY . La seconde opte pour une dimension gothique avec MARILYN MANSON . Le projet de ce dernier vise à incarner les pires cauchemars de l’american way of life en l’interrogeant de manière provocante sur ses multiples dérives ( tueurs en série , violence sous toutes ses formes , mutilations , pornographie ,etc) sournoisement contenues sous une chape de moralisme puritain . La musique industrielle cherche à proposer une réflexion sur la société à travers un effort conjoint axé d’une part ,sur les thèmes développés dans les textes et d’autre part , sur les sonorités qu’elle utilise . Ce genre musical et ses avatars ont donc pour ambition d’être un acte de résistance contre l’aliénation des masses , le dogmatisme religieux et politique , le conformisme , sur le mode de la provocation .
Aujourd’hui le metal industriel continue d’être pratiqué à l’instar de groupes tels que FILTER , OOMPH ! , PUNISH YOURSELF . S’il propose une démarche artistique s’adressant à l’intellect – chose relativement rare dans le monde des musiques actuelles pour être souligné – le metal industriel cherche également à éveiller les corps en insufflant à sa musique une dimension dance f loor , notamment au travers des remix de certains de leurs titres ( PITCH SHIFTER , FEAR FACTORY ) ou des reprises de succès commerciaux ( « Lay lady lay » de Bob Dylan par MINISTRY ou encore « Sweet dreams » par MARILYN MANSON , « Radioactivity » par TREPONEM PAL ) Mais cette dimension dansante se décline aussi par la fusion d’une musique électronique et techno avec le metal industriel (techno-electro industrial metal ,quelque fois appelé cyber metal ) dont les allemands KMFDM sont probablement les précurseurs , suivis par leur compatriotes DIE KRUPPS , IN EXTREMO et RAMMSTEIN , les anglais CUBANATE , l’américain ROB ZOMBIE , les canadiens FRONT LINE ASSEMBLY, les anglo-néerlandais NERVE , les suédois PAIN , les français NO PLACE FOR SOUL ou encore les norvégiens THE KOVENANT dont la démarche les éloigne du black metal qu’ils pratiquaient initialement .
Source : Hard rock ,Heavy metal , metal ; Histoires , cultures et pratiquants de Fabien Hein