CATACOMBES
Publié le 07/04/2006 à 12:00 par gothic
LEGENDE
Les catacombes seraient le refuge de Cybelle, déesse de la terre, et d'un homme vert, diable fantôme ayant une queue, des cornes et des pieds de bouc. Attention où vous mettez vos pieds.
Publié le 07/04/2006 à 12:00 par gothic
De nombreuses galeries s’entrecroisent dans tous les sens. Après avoir marché pendant 25 minutes environ, on arrive à une fontaine, appelée Fontaine de la Samaritaine, située à 15 mètres en-dessous du niveau habituel de la Seine.
A voir aussi :
- Le Tombeau du poète Gilbert (1751-1780) qui a écrit les « Adieux à la Vie ». Il est mort d’une chute de cheval
- La crypte Saint-Laurent
- Le Grand Rond-Point (Sacellum des Obélisques)
- Le pilier de l’Imitation
- L’Obélisque Triangulaire
- Le pilier des Nuits Clémentines
- Le pilier Triangulaire du Mémento
- La Lampe Sépulcrale
- Les Victimes du Combat du Château des Tuileries (10 août 1792)
- Les Victimes du Combat livré devant la Manufacture Royale des Papiers Peints de Réveillon (27 avril 1789)
- Une Table en pierre sur laquelle Charles X aurait pris un repas
- La Pierre Tombale de Madame Legros amie de Latude
- Puis, dans la galerie de sortie deux excavations de forme conique, de 11 mètres de hauteur, qu’on appelle les Cloches de Fontis.
Publié le 07/04/2006 à 12:00 par gothic
Le second noyau très ancien de la catacombe (IIIe siècle) est constitué par l'ensemble dit des "Cryptes de Lucine". Le corps de pape Corneille y fut déposé entre 258 et 260 et on peut encore y voir sa dalle funéraire ainsi que l'inscription que lui a dédiée le pape Damase. De très belles peintures de style byzantin (du haut moyen âge) , de part et d'autre de la tombe du pape défunt, représentent les saints Corneille et Cyprien d'une part, Syxte et Optat d'autre part. À proximité de cette tombe vénérée se trouve un cubiculum double, orné de peintures parmi les plus anciennes des catacombes, qui appartiennent à la toute première phase de cette hypogée. On y trouve la représentation du "Bon Pasteur", d'orantes (personnage féminin en général, dont les bras sont levés et mi-ouverts, en signe de prière) et de scènes bibliques de l'Ancien et Nouveau Testament.
Les autres régions de la catacombe sont plus tardives et leur développement se situe durant la seconde moitié du IIIe siècle et surtout aux IVe et Ve siècles. Il s'agit de plusieurs kilomètres de galeries qui sont devenus une seule et unique nécropole à la suite de la fusion de réseaux indépendants. Dans la partie septentrionale de la catacombe, en 1960 et 1961 a été découverte une grande église souterraine dite "Basilique Anonyme", et en 1965 et 1966 a eu lieu la fouille d'une région du IVe siècle à laquelle on accède par un escalier de 99 marches, le plus long jamais construit pour le creusement d'une catacombe. Si certains sanctuaires sont pour le moment anonymes, il n'a pas encore été possible d'identifier de façon certaine le "cimetière de sainte Sotère" et le "cimetière de Basilée et de Baldine" visité par les pèlerins du haut moyen âge, qui appartenaient au grand complexe de la catacombe de saint Calixte. Comme quoi tous les secrets enfouis sous Rome n'ont pas encore été tous révélés.
Publié le 07/04/2006 à 12:00 par gothic

Un passage étroit relie le tombeau des papes à la "Crypte de Sainte Cécile" où une peinture du Ve siècle, aujourd'hui effacée par le temps, représentait la sainte. Par contre, d'autres peintures du haut moyen âge (de style byzantin) y sont encore visibles. De la crypte de sainte Cécile, on accède à la partie la plus ancienne du cimetière créé par saint Calixte. Un indice de son ancienneté et de la longue utilisation dont il a été l'objet est constitué par la grande élévation de ses galeries: elles avaient initialement de deux à trois mètres de hauteur, et des approfondissements successifs leur ont donné cet aspect grandiose. Six chambres funéraires alignées dans une de ces galeries, dites "Cubicula des sacrements", étaient entièrement décorées de peintures (en bonne partie encore visibles) qui représentaient des scènes bibliques. Parmi les plus intéressantes, on peut encore observer: le cycle de Jonas, le miracle de la source opéré par Moïse, le sacrifice d'Isaac, le baptême du Christ, la résurrection de Lazare, la multiplication des pains, la guérison du paralytique.
Publié le 07/04/2006 à 12:00 par gothic
Le long de la Via Appia, au tout début du IIIe siècle, le pape Calixte (217-222) - alors clerc - entreprit la création d'un premiers cimetières chrétiens souterrains auquel il donna son nom. Cependant, le noyau de cette catacombe dont il a été à l'origine ne représente qu'une partie infime de l'immense nécropole souterraine qui se présente à nous aujourd'hui.
Le "cimetière" de Saint Calixte à proprement parler, au-delà de la personnalité de son fondateur, présente certaines particularités qui en font l'un des témoignages les plus éloquents de la Rome paléochrétienne. Sa caractéristique principale est sans aucun doute celle d'avoir accueilli les dépouilles mortelles de plusieurs papes du IIIe siècle et de quatre papes du IVe; le premier à y avoir été enterré est le pape Pontien (mort en 235), le dernier, Miltiade (en 314); c'est en tout treize papes qui y ont été ensevelis, la plupart dans la "Crypte des Papes" où sont encore conservées une partie de leurs dalles funéraires: celle de Pontien, Anteros, Fabien, Lucius et Eutychianus gravées en caractères grecs (la langue la plus utilisée par la communauté chrétienne de Rome jusqu'au IIIe siècle). La crypte des papes, au même titre qu'un grand nombre de sépultures de martyrs de toutes les catacombes romaines, fut l'objet d'une mise en valeur monumentale de la part du pape Damase (366-384). Ces travaux et la vénération des papes ensevelis sont documentés par l'inscription métrique aux caractères splendides, rédigée par le pape lui-même, gravée sur une grande plaque de marbre que l'on peut encore admirer sur place.
Publié le 07/04/2006 à 12:00 par gothic
L'AQUEDUC MEDICIS
Construit au XVIIème siècle, l'aqueduc Medicis servait à alimenter les Parisiens en eau potable. Suivant en grande partie le tracé de son prédécesseur gallo-romain, il n'en égalera jamais le débit malgré ses 1240 m³ quotidiens.
Publié le 07/04/2006 à 12:00 par gothic
PIANO
Dans le XIIème arrondissement, cet ancien atelier de carriers tire son nom du grand bloc de calcaire situé au centre et qui évoque un piano à queue. Les cataphiles ont pour habitude de baptiser les salles qu'ils visitent de façon à pouvoir les repérer.
Publié le 07/04/2006 à 12:00 par gothic
ROSACES
A quelques pas de la place Denfert-Rochereau, une salle appellée "la crypte", présente deux magnifiques rosaces sculptées dans la pierre. Ces oeuvres sont malheureusemnt aujourd'hui partiellement dégradées.
Publié le 07/04/2006 à 12:00 par gothic
L'ESCALIER BONAPARTE
L'escalier Bonaparte est situé dans les secteur Odéon Saint-Sulpice et mène directement à une porte donnant sur la rue. Accès privilégié des services de police, il est, par conséquent, évité des cataphiles clandestins qui explorent les environs.
Publié le 07/04/2006 à 12:00 par gothic
SOUS L'ODEON
Sous le quartier d'Odéon Saint-Sulpice s'étend une série de magnifiques galeries qui, du fait de leur situation géographique, ont du être consolidées par les services de l'IGC (Inspection générale des carrières) et sont peu visitées, et donc relativement préservées.